
Maître Praticien en Energétique certifié à la méthode ARC ®
Géobiologue certifié Géobios ®
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Projet DEMETER
Fin de l'errance médicale pour les électro-hypersensibles (EHS) !
10 années de galères et d'imprévus...mais l'attente en valait la peine.
Enfin, l’électro-hypersensibilité semble sortir d'un obscurantisme installé depuis de nombreuses décennies.
Ce trouble décrit par des personnes affirmant souffrir de maux de tête, de fatigue, d’insomnie, de troubles cognitifs ou encore de douleurs à la suite d’une exposition aux ondes électromagnétiques, était considérée comme une affection « idiopathique », autrement dit sans cause biologique identifiée.
L'étude DEMETER met un coup de pied dans la fourmilière et livre une conclusion qui marque un tournant historique en mettant en évidence des profils biologiques spécifiques pointant des anomalies liées à la réparation de l'ADN...anomalies absentes des profils de personnes non EHS.
Pour autant, ce n'est que le début et il faudra encore faire preuve de patience car les recherches ne font que commencer.

Ça match à 100 %
L'objet de l'étude DEMETER était simple : étudier un groupe de 26 personnes volontaires, toutes déclarées EHS et déterminer si oui ou non, il était possible d'observer à l'état moléculaire, des marqueurs biologiques permettant d'objectiver le syndrome d'électro-hypersensibilité. Pour ce faire, des cellules de peau servant aux différentes expérimentations ont été prélevées sur chaque volontaire.
A la surprise générale, 26 volontaires sur 26 ont présenté des particularités qui ne sont pas observables chez des personnes non EHS.
Les critiques diront qu'un échantillon de 26 personnes est un échantillon trop faible pour tirer des conclusions. A ce propos, Nicolas Foray, le responsable de l'étude précise : « même si l'échantillon est effectivement faible, les résultats obtenus ne peuvent être dus du hasard *».
Les souffrances exprimées par les EHS ne sont pas donc pas l’œuvre d'un effet nocebo et il n'est désormais plus question d'aborder ce syndrome sous l'angle psychologique ou psychosomatique.
Que se passe-t-il dans les cellules d'un Electro-hypersensible ?
Toutes les cellules des personnes EHS testées, présentent un retard dans la réparation de l’ADN.
Cela signifie que lorsqu’elles subissent des cassures de l’ADN, leur mécanisme de détection et de réparation est moins efficace que celui des cellules de personnes non EHS. Il arrive même parfois que les processus de détection et de réparation ne soient pas engagés.
En résultent deux profils d'EHS différents !
Le premier profil : un groupe de volontaires avec peu de dommages de départ mais une forte réactivité au stress. Ce profil présente un risque accru d'apparition de cancer.
Le second profil : un groupe de volontaires avec beaucoup de dommages spontanés mais une faible capacité de réaction. Ce profil présente un risque accru de vieillissement accéléré.
Pourquoi détectons nous des brisures d'ADN chez les EHS ?
L'ADN ne se casse pas facilement. Pour en arriver à ce résultat, il faut qu'une quantité d'énergie suffisante soit transportée. Dans ce cas, on parle de rayonnements ionisants.
Les rayonnements électromagnétiques présents dans notre quotidien (appareils électriques, wifi, téléphonie mobile...) ne sont pas ionisants et ne peuvent donc pas endommager directement l'ADN contrairement aux Rayons X ou Rayons gamma qui peuvent provoquer de graves mutations.
Les brisures d'ADN observées chez les EHS de l'étude DEMETER sont endogènes (causes internes) donc, le résultat naturel de divers processus biologiques propres au corps humain.
Comment est il possible de détecter des brisures d'ADN ?
Lorsqu'il y a une brisure d'ADN, des foyers appelés "Foci" font leur apparition. Ces foyers sont visibles sous forme de point lumineux, comme une sorte de projecteur qui pointe l'endroit précis où l'ADN a été brisé. S'ensuit l'apparition d'une autre protéine qui elle, est impliquée cette fois dans le processus de réparation (protéine ATM).
Lorsqu'une réparation ne se déroule pas correctement une couronne de "protéines X" est observée autour du noyau de la cellule et empêche les protéines ATM d'y pénétrer.
Fini le désert médicale pour les électro-hypersensibles
Grâce à ces nouveaux éléments, il est désormais possible d'envisager un futur traitement thérapeutique pour lutter contre l'EHS.
En effet, un antioxydant expérimental a permis de réduire les dommages cellulaires, confirmant que le stress oxydatif joue un rôle majeur dans l'apparition des maladies.
En attendant, il semble plus que jamais nécessaire de faire preuve de prudence et de réduire notre exposition quotidienne aux divers rayonnements électromagnétiques.
Et ensuite ?
Nicolas Foray ne laisse pas de place au doute : la suite de l'étude DEMETER est déjà sur les rails.
Maintenant que la preuve biologique est obtenue, il faut absolument poursuivre les travaux pour mieux comprendre les mécanismes de l'électro hypersenbilité. L'étude DEMETER a déjà mis au jour deux profils différents d'EHS. Désormais, pour mieux comprendre les mécanismes qui sont à l’œuvre, il faut exposer les échantillons de cellules cutanées à des rayonnements électromagnétiques de fréquences différentes: wifi,téléphonie mobile, champs électromagnétiques basses fréquences, etc...Ce qui pourrait bien faire apparaître d'autres profils d'électro hypersensibles.
Espérons que cette fois, les chercheurs rencontrent moins de difficultés à mettre en place leurs travaux et que les résultats soient connus plus rapidement.
Pour en savoir plus vous pouvez télécharger le rapport de l'étude DEMETER (en Anglais) ici.
Vous pouvez également regarder ici* l'intervention de Nicolas Foray dans ce webinaire, qui apporte de nombreuses explication à l'étude.
Par : Emmanuel Oroy / Septembre 2025
